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Comment faire la posture de l’arbre, Vrikshasana ?

La posture de l'arbre est une posture de yoga accessible à pratiquer et aux nombreux bienfaits !

La posture de l’arbre, Vrksasana ou Vriksasana en sanskrit (fréquemment orthographiée « Vrikshasana ») est l’une des postures emblématiques yoga, souvent utilisée pour représenter les yogis dans le monde entier. Elle est un trésor à pratiquer au quotidien.

Les symboles de la posture de l’arbre

Cette posture clé, à travers l’image de l’arbre, symbolise le lien entre la Terre et le Ciel. Les paumes de mains sont le plus souvent jointes en anjali mudra, devant la poitrine, pour rappeler le centrage dans le cœur. Les bras peuvent aussi se tendre vers le ciel en symbole d’élévation.

En Qi Qong, il existe aussi une posture dite de l’arbre : debout, les deux pieds au sol, les bras ouverts en cercle devant la poitrine, comme tenant un arbre entre les bras.

Globalement, les postures de l’arbre font référence à l’ensemble du monde végétal et du monde vivant … Elles nous rappellent notre lien intemporel et constant avec la Nature. Arbres et Homme se ressemblent, ils sont unis.

Une pose de l’« Arbre » nous invite autant à regarder à l’intérieur de nous qu’à observer les merveilles qui nous entourent. En réalisant « Vrksasana », nous nous relions par le corps à la nature et nous devenons cet arbre solide et majestueux.

Les bienfaits de la posture de l’arbre

Le point fort de cette posture est son accessibilité au plus grand nombre : c’est l’un des équilibres sur un pied les plus faciles à réaliser, également pour les débutants en yoga.

Simple, cette posture n’en demeure pas moins essentielle et très bénéfique. Elle combine les bienfaits d’une posture d’équilibre sur un pied avec ceux d’une ouverture de hanche modérée. Elle tonifie les muscles profonds du bassin, du dos et des jambes, et renforce ainsi l’équilibre global du corps.

La posture de l’arbre offre aux pratiquants toutes les qualités intrinsèques d’un arbre : elle ancre, redonne de la stature et élève. Elle apporte de la confiance. C’est une posture équilibrante qui calme autant qu’elle tonifie.

Combien de temps est recommandé pour réaliser Vrksasana ?

Cette posture requiert de la concentration. La priorité est donnée à la tenue stable et durable, au minimum sur 3 à 5 respirations, davantage que la hauteur du pied levé. Je recommande personnellement de la tenir au minimum 1 mn dans l’immobilité, sur une dizaine de respirations. Plus la posture est tenue longtemps et plus elle est bénéfique physiquement et intérieurement.

Elle peut être réalisée au cours d’une séance de Hatha Yoga ou Vinyasa Yoga, parmi d’autres postures. J’ai remarqué qu’elle pouvait aussi s’avérer très utile pratiquée seule en isolée lors d’une pause de quelques minutes, par exemple avant un RDV important ou dans un moment de doute. Elle permet de se recharger en force intérieure et aborder une étape avec un esprit serein et constructif.

La posture de l’arbre : avec ou sans tapis ?

Pendant une séance ou un flow de yoga, l’arbre se pratique régulièrement sur un tapis. Sur les tapis épais comme le recyclé, l’équilibre est plus challengeant, réservé aux yogis réguliers.  Pour les débutants ou les personnes avec peu d’équilibre, l’ancrage dans le sol est direct et plus fort avec un tapis fin comme le confort ou le pliable. Il est aussi possible de sortir de son tapis pour enraciner son arbre littéralement dans la Terre !

Comment réaliser la posture de l’Arbre «Vrksasana » ?

Je commence à installer la posture …S’agissant d’une posture en équilibre, je veille au préalable à être bien ancré.e sur mes pieds. L’accroche dans le sol est renforcée et l’équilibre meilleur en pratiquant pieds nus. Mon regard se pose et je fixe un point à quelques mètres devant mes yeux pour maintenir l’équilibre.

A partir de la posture debout, Tadasana, je porte le poids du corps sur l’un des pieds et je monte l’autre pied, la paume posée à l’intérieur de la jambe d’appui, si besoin en m’aidant d’une main. La paume de mon pied levé se pose à l’intérieur du mollet ou de la cuisse. Il est recommandé de ne pas appuyer la paume sur le genou pour ne pas créer de pression sur l’articulation, et de plutôt  choisir de baisser ou remonter le pied. Il est aussi possible de garder les orteils posés au sol et de ne lever que le talon, pour une version très douce, intitulée « l’arbrisseau ».

Je place les mains devant le cœur en anjali mudra, et je presse les paumes l’une contre l’autre et le pied à l’intérieur de la jambe d’appui pour redresser la colonne et renforcer mon ancrage. J’étire mon corps dans toutes les directions : le pied repoussant le sol pour mieux s’y enraciner ; le genou levé vers l’extérieur, s’éloignant du genou d’appui ; le nombril rentré, les muscles des fesses et du périnée contractés pour engager les muscles profonds autour du bassin ; les deux paumes se pressent l’une dans l’autre, les coudes s’écartent ; les épaules se baissent, tandis que le sommet de la tête s’élève vers le soleil.

Une variante consiste à monter davantage le pied et poser le bord extérieur du pied levé dans l’aine opposée : c’est le demi-lotus sur un pied (Ardha Padma Padmottanasana).

Si la posture est stable et confortable, je peux monter les mains au-dessus de la tête, paumes jointes ou avec d’autres variantes (bras écartés, mouvements des bras, …).

La version la plus avancée de la posture consiste à tenir la posture longuement, les yeux fermés, en gardant la maîtrise de l’équilibre à la descente.

Comment aller plus loin dans la posture de l’arbre ?

Petit exercice : j’imagine mon arbre totem du jour … et je pratique Vrksasana en « étant » cet arbre.

Avant de réaliser la posture en elle-même, je visualise mon « arbre totem ».

Je prends le temps de fermer les yeux pour laisser venir l’image de l’arbre que je souhaite incarner en cet instant. Je me permets de choisir cet arbre en fonction de mon ressenti du jour : est-ce que je me sens plutôt être ou avoir besoin d’un chêne, d’un tilleul, d’un cerisier en fleurs ou en fruits ? Au-delà de la variété/ espèces de l’arbre, je visualise son aspect, son âge, sa taille. Peut-être est-il frêle arbrisseau ce jour et sera-t-il arbre majestueux demain.

Puis je deviens cet arbre majestueux, je l’incarne …

Comme tout asana, je peux aller plus loin dans la posture en la vivant pleinement. Pour lui donner toute sa force et sa puissance, je la réalise maintenant en incarnant cet arbre.

De Tadasana, je visualise le triangle formé par mon gros orteil, petit orteil et talon : un trépied solide pour monter ma posture. J’imagine des racines partant de mes pieds et s’enracinant profondément dans le sol. A chaque expiration, elles grandissent pour fixer davantage mon tronc. Je me rappelle que le système racinaire d’un arbre est approximativement de la même taille que son houppier (la partie haute formée par les branches). Ces racines assurent ma stabilité et ma croissance.

Je prends le temps de bien renforcer cet ancrage avant de monter ma jambe. J’appuie fermement dans les 3 points d’appui de mon trépied. Une fois levée, j’exerce une pression de la paume de mon pied levé contre la jambe d’appui, pour renforcer ma solidité. Je rétroverse légèrement mon bassin et rentre mon nombril pour engager tous les muscles de cette zone : je contracte les fesses, réalise une légère rotation externe des cuisses. Mes jambes sont alors complètement engagées : elles forment le tronc solide et vigoureux de mon arbre. C’est seulement à partir de ce tronc robuste que peut s’épanouir le haut de mon arbre-corps.

Mon buste représente le haut de mon arbre, son houppier, à partir de ses basses branches jusqu’à sa cime, le sommet de ma tête. A partir de mes jambes-tronc solides et des premières branches basses qui partent de mon bassin, j’étire ma colonne vers le ciel. Comme dans le processus de photosynthèse, je la sens se grandir sous l’action du soleil et de l’air.

Quand mon arbre est stable, solide, élevé, alors je peux déployer mes branches qui s’ouvrent dans les différentes directions. Branches immobiles ou mobiles sous l’action du vent.

Je suis cet arbre grand, fort, magnifique, plein de vie.

Je reviens très doucement en Tadasana en conservant cette force calme en moi.

J’observe les effets de cette posture dans mon corps, dans mon souffle et dans mon cœur.

Quel tapis utiliser pour faire la posture de l’arbre ?

C’est une posture d’équilibre qui nécessite d’être sur un support stable et au plus près du sol . Nous vous conseillons donc la gamme de tapis de yoga pliable ou tapis de yoga confort pour faire l’arbre !

L’auteure de cet article : Cécile Collange

Amoureuse de la nature depuis son enfance, Cécile découvre le yoga en 2003 et commence à la pratiquer régulièrement en 2009. D’abord formée en Hatha Yoga de l’Énergie, elle se forme ensuite au Yoga Vinyasa auprès de Mathieu Boldron, puis en Yin Yoga auprès de Bernie Clark, Cécile Roubaud et Annie Au. Cécile vit dans la Drôme, où elle donne ses cours et anime des stages de Yoga & Nature et des formations.
Elle est autrice du l’ouvrage Yoga & Nature sorti en 2023 aux éditions La Plage !
Visiter son site : www.my-om-nature.com

Crédits des photos de l’article : Cécile Collange

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